Résolution d’images de surveillance : du film à la réalité

Parmi les nombreux clichés de séries et de films policiers, il en est un qui ne manque jamais de faire rire aux éclats les professionnels de la surveillance : l’obtention du portrait des malfaiteurs, capturé dans le feu de l’action par une caméra. Dans la plupart des cas, les enquêteurs bénéficient d’une image floue et grise, pleine de pixels, à peine digne d’une silhouette ; qui plus est, elle est toujours capturée par un objectif au placement trop hasardeux pour offrir un angle correct. À charge ensuite aux petits malins de la criminelle de passer l’extrait vidéo à la moulinette des logiciels d’édition vidéo, qui, par leur imprécision, laissent planer le doute sur l’identité des criminels.

De l’intérêt d’une bonne caméra de vidéo surveillance

Le cas de figure évoqué a beau jeu de tenir le cinéphile en plein suspens avec son popcorn, il devient de plus en plus rare dans la réalité. Les évolutions technologiques, tournées vers la miniaturisation, le sans-fil et l’automatisation n’ont certes pas le glamour d’un film de James Bond, néanmoins elles facilitent les enquêtes en cas de cambriolage. C’en est fini des images imprécises et inexploitables — bienvenue à la HD et à l’observation en direct de la maison depuis son smartphone !

C’est en tout cas le pari de marques de renom du secteur, par exemple Foscam, l’une des marques leaders aux États-Unis. Pour peu que leur caméra de vidéo surveillance soit placée avec art et méthode (c’est-à-dire en tenant compte de son potentiel de rotation verticale et horizontale), elle remplira un double rôle : dissuasion d’éventuels malandrins et identification facilitée des téméraires qui voudraient tenter leur chance malgré tout. De nuit comme de jour, la qualité d’image se veut suffisante pour s’épargner l’usage de logiciels tiers.

Revenir aux bases de la photographie

En un sens, les fabricants de telles caméras reviennent aux sources de la photographie et du septième art : le choix de l’objectif et du boîtier détermine le réalisme et la justesse de la pellicule finale. Signe des temps ? Certaines vidéastes n’hésitent plus à utiliser des extraits de vidéo surveillance pour leurs créations tant le résultat s’avère plaisant à l’œil. Certes, en évoluant dans cette direction, l’industrie de la surveillance porte un coup fatal aux vieux films policiers et à leur suspens, mais en fin de compte, n’est-ce pas un mal pour un bien?

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